2007/05/22

Tour et retour

Me voilà de retour chez moi. Je suis fier d’avoir fait un tour du monde, le tour de la planète. De Montréal, à San Fransisco, à Singapore par delà le Pacifique, à l’Australie et la Nouvelle-Zélande, puis à Rome via Kuala Lumpur et finalement Paris pour revenir à Montréal par un vol transatlantique.

Un philosophe grec disait que plus il en apprenait, moins il en savait. C’est un peu la même chose avec les voyages. Plus on voit de paysage, plus on a l’impression qu’on en voit qu’une infime portion. Le monde est immense. On s’en rends compte vraiment lorsqu’on va mettre son nez un peu partout.

Voici comment ce sont déroulés mes derniers jours avant mon retour. D’Auckland, j’ai pris un long vol jusqu’à Rome. J’ai pu faire du rattrapage dans ma cinémathèque en voyant 6 film et presque toute la troisième saison de House. À Rome, j’ai déambulé dans les parcs en attendant que JiPépin viennent m’y rejoindre le lendemain. Ensemble, nous avons vu les attractions principales de la ville éternelle. J’avais déjà vu les vestiges de Rome, mais on ne s’en tanne pas! J’ai quand même eu l’occasion de visiter les catacombes de San Sebastiano. À la fois lugubre et intéressant! Ensuite, nous avons fait escale à Florence avant de prendre la route de Rimini pour Paganello.

Lorsque le tournoi fut terminé, j’ai continué mon voyage avec JiPépin et Loutcho. Nous avons pris la route des Cinque Terre. Fait cocasse, une dame sur le train nous a fortement déconseillé d’y aller. Elle semblait croire que nous y verrions rien d’intéressant. Sans surprise, on a vite constaté qu’elle se trompait grandement. Cinq villages coincés entre la mer d’un bleu cristallin et le versant abrupte des montagnes. Chaque village possède son charme, nous avons pris le temps de tous les visiter, à pied, en train, en bateau. Le bateau, c’était plutôt par obligation puisque le jour de notre départ, les trains italiens étaient immobilisés par une grève. Cela a causé quelques soucis à Loutch, qui devait prendre son vol a Venise tôt le lendemain matin.

De son côté, JiPi repartait de Rome. Nous nous sommes donc séparés et je devenais a nouveau un voyageur solitaire. Après l’euphorie de Paga et les bons moments en compagnie de mes deux covoyageurs, l’idée de me retrouver seul ne me souriait pas vraiment. J’avais hâte de revenir parmi mes amis, de dormir dans mon lit.

Je devais trouver un itinéraire pour me ramener à Paris. J’avais quelques scénarios plus ou moins long. J’ai opté finalement pour un détour par la Corse avant de rejoindre Paris. Et hop! Une traversée en bateau de Livorno à Bastia. Une journée ici, puis deux jours à Corte, où j’ai fait de superbes randonnées en montagnes. La météo était parfaite. Je suis repartie de Ajaccio, en direction de Toulon, par le traversier, de nuit. J’ai choisi de partager une cabine pour la nuit dans un dortoir, mais j’ai été chanceux d’y être seul. Une belle économie pour une cabine! J’ai passé une journée à Toulon. J’ai visité un marché public plutôt grand, dans la vieille ville. Et le lendemain, je me rendais en TGV à Paris pour prendre mon vol vers Montréal.

Et me voilà, pour un bon bout. Je dois maintenant mettre de l’ordre dans ma future vie. Un autre emploi en géomatique? Un retour aux études? Si oui, il me faut une job pour l’été pour mettre un peu d’argent de côté.

1 commentaires:

À 5:32 a.m. , Blogger Jill a dit...

DEs fois, je me demande pourquoi on est si porté à aller visiter d'autre pays, d'autre continents, lorsque le notre est si beau...
Tu ne m'encourage pas à commencer à faire des voyages, si au fur et à mesure que l'on en fait, on est conaincu d'avoir vu si peu!

 

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